Des étudiants investis dans le projet Tiers-lieu UGECAM d’expérimentation numérique en santé

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29 Nov 2024

L’Icam, site de Grand Paris Sud participe au projet Tiers-lieu UGECAM Ile-de-France, lancé en 2023, sur la méthodologie, l’évaluation et l’acceptabilité des nouvelles technologies par les patients et les soignants. Deux étudiants travaillent actuellement sur le test d’un tapis de marche connecté.

L’UGECAM Ile-de-France, organisme de l’assurance maladie, a été retenu l’an passé, dans le cadre de la stratégie France 2030, pour créer un Tiers-lieu d’expérimentation numérique en santé en partenariat avec des entreprises et avec le soutien d’un consortium de partenaires : IMT, l’Icam, INES et Forum des living Lab.
L’objectif ? Tester des solutions numériques innovantes dans les établissements sanitaires et médico-sociaux de l’UGECAM Ile-de-France auprès de patients ou de personnes accompagnées pour favoriser leur rééducation.

Plusieurs enseignants-chercheurs de l’Icam, site de Grand Paris Sud, spécialisés en sciences humaines et en ingénierie de la santé, sont pleinement impliqués dans cette expérimentation, avec également des étudiants en 5e année, dans le cadre leur mémoire scientifique et industriel (MSI). Tous travaillent sur la méthodologie, l’évaluation et l’acceptabilité de ces nouvelles solutions dans les différents centres, participant à la transformation digitale de l’UGECAM.

Un tapis de marche connecté, testé par les équipes de l’Icam, site de Grand Paris Sud

Le premier projet, actuellement en cours, est un tapis de marche connecté pour la rééducation. Mis au point par l’entreprise Ezygain, cet outil innovant est évalué par deux étudiants, encadrés par Maurice Houeha, chef de projet au sein de Pôle Service aux Entreprises et Paul-Eric Dossou, enseignant-chercheur.

« Nous avons créé une application permettant d’analyser toutes les réponses des patients au questionnaire qui a été élaboré l’an dernier par un autre étudiant de l’Icam, Emile. Et nous avons défini des critères de validation en termes d’acceptabilité et d’éthique mais aussi de fiabilité technique », explique Flavien Taylor. « Notre objectif est d’évaluer l’adaptabilité de cet outil. S’il est acceptable ou non pour l’UGECAM. C’est pourquoi nous effectuons aussi des entretiens avec les patients et les soignants », précise Abel Daniel Shalom Kelack. Cette série d’interviews sera réalisée également au milieu du projet et à la fin pour fournir une analyse complète.

Plusieurs solutions sont ainsi amenées à être développées et testées jusqu’à la fin du projet Tiers-lieu d’expérimentation UGECAM en 2026.