Antoine Coubard
21 Jan 2019
Peux-tu nous présenter Ic’aero ?
Ic’aero est une association étudiante que nous avons créée avec deux autres étudiants de l’Icam. Cette structure vise à promouvoir l’aéronautique auprès des étudiants de l’Icam. C’est le moyen d’en découvrir plus via diverses activités, de l’organisation de soirées simulation de vols, à l’organisation d’un week-end saut en parachute, sans oublier la visite de l’aéroport d’Orly ou du musée SNECMA pour les moteurs d’avions.
En tant que président de cette structure, quelles sont tes attributions ?
Une de mes principales attributions est de donner la direction à suivre pour l’ensemble de l’année au niveau global et au niveau financier pour l’association. Mais Ic’aero est une petite équipe très soudée et le président peut aussi bien prendre des décisions organisationnelles qu’imprimer des affiches ou des polos ! C’est très transversal.
Pourquoi est-ce que tu as décidé de créer cette structure, et de t’impliquer dans la vie associative?
Cela vient d’une conviction personnelle. J’ai une licence de pilote privé avion, l’aéronautique est pour moi une passion et je voulais partager et rendre accessible au plus grand nombre.
En quoi la formation Icam t’a permis de prendre des responsabilités associatives?
L’organisation des plannings, où les jeudis après-midi sont libres, permet aux étudiants de s’impliquer dans la vie associative.
Ensuite, l’école nous encourage à créer les structures qui correspondent à nos envies et nos passions. Créer une association, c’est pratiquer la gestion de projet, depuis la phase de l’obtention de l’idée en passant par l’organisation générale jusqu’à la communication et au budget.
Quels apprentissages tires-tu de cette expérience ?
Le fait d’avoir participé à la création de l’association, mais aussi d’avoir le plaisir de la présider, m’ont permis d’approfondir mes connaissances en gestion de projets et en management d’équipe. D’un point de vue plus pratique, je me suis aperçu de la nécessité de penser à tout: la communication, le management de l’équipe, la compréhension des besoins étudiants. Ce n’était pas forcément quelque chose d’évident pour moi au début.
Est-ce que tu as un souvenir particulier à partager avec nous ?
A l’Icam, les associations sont gérées par les étudiants, et c’est également aux étudiants de trouver les financements. Nous avons démarché la SNECMA et quand nous sommes allés signer le contrat de sponsoring, nous avons été reçus par le directeur du site de Paris-Villaroche en personne ! C’était impressionnant et ce fut un grand moment de satisfaction quand il a accepté de nous aider à financer nos projets !