Hubert Motte, ingénieur entrepreneur engagé
24 Sep 2022
Présentation de l’ingénieur
Hubert est diplômé de l’Icam depuis 2016. Il a choisi le parcours ingénieur Icam apprentissage à Lille. Il est le créateur de l’entreprise “La vie est belt”, une entreprise qui réalise des produits du quotidien à partir de déchets et qui valorise l’emploi et les savoir-faire locaux. Il nous reçoit dans ses bureaux à Roubaix et nous explique comment la recherche de sens l’a menée vers cette aventure.
Transcription du podcast
Camille Schneller [00:00:10] – Ingénieur. Le terme d’ingénieur, c’est un titre, c’est un diplôme et celui-ci mène vers de nombreux métiers dans de très nombreux domaines, si ce n’est pas dans tous les domaines. Mais qu’est ce qu’on fait concrètement quand on est ingénieur ? On peut être conductrice de travaux, start upper, arriver à la tête de l’une des plus importantes entreprises de cosmétique maison, réaliser les chantiers d’un parc d’attractions, travailler dans l’entreprise préférée des Français ou faire le tour du monde en bateau.
Pourquoi ingénieur entrepreneur ?
Hubert Motte, ingénieur entrepreneur [00:00:39] – Je me considère comme un ingénieur entrepreneur. Finalement, je vois pas mal de similitudes, toujours cette notion de résoudre un problème pour avancer, pour faire grandir un projet.
Camille Schneller [00:00:53] – Je suis Camille Schneller. Vous écoutez Parcours d’ingénieur, un podcast de l’Icam dans lequel des ingénieurs vous racontent ce qu’ils font de leur vie professionnelle. A l’Icam, je m’occupe de la communication du campus de Toulouse. Je parle fréquemment avec des élèves et des lycéens, de leur futur, de leur orientation, de ce qui les enthousiasme ou les attire. Mais concrètement, ils se posent souvent beaucoup de questions sur ce qui les attend en tant qu’ingénieur. Pour tenter de répondre à ses interrogations, nous sommes allés à la rencontre de Philippine, Hubert, Valérie, Corentin, Augustin et Thomas. Ils nous racontent leur parcours, de leurs années d’études à l’Icam à leur poste actuel.
Hubert Motte, ingénieur entrepreneur [00:01:30] – Si on m’avait dit en première année à l’Icam que j’allais refuser un CDI chez Décathlon pour partir d’une feuille blanche et créer un projet de A à Z, je ne l’aurais pas cru.
Camille Schneller [00:01:43] – Dans ce premier épisode : Hubert Motte. Il nous emmène dans ses bureaux à Roubaix.
Hubert Motte, ingénieur entrepreneur [00:01:50] – Salut, ça roule ? On est à Blanche Maille. On est là depuis janvier. C’est un incubateur qui appartient à Euratechnologies. On est à Roubaix. Voilà, on a notre bureau, notre camp de base, ici. Ce qui est pratique, c’est qu’on est à dix minutes de l’atelier qui est à Tourcoing. Je t’emmène au deuxième. On va aller dans notre bureau.
Qui es-tu ?
Je m’appelle Hubert Motte, j’ai 26 ans. Je suis originaire de Lille. J’ai fait mes études d’ingenieur en alternance à l’Icam parcours apprentissage de Lille. Et j’ai lancé en 2017, l’aventure La vie est belt. Bienvenue ici, chez nous, notre humble bureau. En tout, on est trois dans l’équipe maintenant avec Romane et Max. Et c’est ici qu’on bosse la plupart du temps.
Le parcours scolaire
Hubert Motte, ingénieur entrepreneur [00:02:37] – Quand j’étais petit, je voulais être archéologue parce que j’aime bien les actions manuelles. J’aime bien la recherche, la quête, répondre à des soucis. Je m’imaginais plus tard dans différentes situations. J’ai toujours aimé me dire que je ferais plusieurs métiers dans ma vie. Je me suis déjà imaginé faire de la musique à fond ou être journaliste, voyager, être reporter avec beaucoup de débrouille et d’aventure. Quand j’étais au collège, je savais que j’aimais les métiers manuels, j’aimais la confection, j’aimais bricoler, créer des choses. Je ne savais pas exactement dans quel métier ça allait m’amener plus tard. Pendant le lycée, je suis plutôt dans les derniers de classe que les premiers. Je n’ai jamais été très scolaire de base. J’ai toujours préféré la pratique et apprendre en faisant, que la théorie. En revanche, j’ai toujours fait en sorte de passer pour éviter de perdre du temps. Donc, je n’ai pas redoublé et j’ai eu un bac avec une mention assez bien.
Pourquoi le choix de la formation ingénieur en apprentissage ?
Quand j’arrive en terminale, je commence à me poser cette fameuse question : qu’est ce que je fais après le bac ? J’étais encore assez indécis sur le métier que je voulais faire. Du coup, je me suis dit quelles études m’attirent, et, en corrélation, quelles études vont me permettre le plus large panel de métiers derrière ? Je voulais vite me lancer dans un système d’études post-bac en vue et d’être assez vite dans un métier. Du coup, je me suis orienté vers le parcours apprentissage de l’Icam.
Le parcours ingé en apprentissage à l’Icam c’est quoi ?
Le parcours apprentissage, c’est deux ans de BTS et à la fin des deux ans, on est diplômé d’un BTS et on peut faire trois années d’école en alternance avec une entreprise.
Raconte nous ton parcours en alternance
Hubert Motte, ingénieur entrepreneur [00:04:1] – Lors des cinq ans, il y a toujours eu des travaux pratiques, des cours assez concrets pour mettre en pratique ce qu’on apprenait en théorie. Et puis, venait à côté de ça, la formation humaine, et puis également ce qu’on appelait la PDD, ce qui venait clôturer à chaque fois des périodes bien définies. La PDD, ça veut dire la Pédagogie De la Décision. Une séance de PDD, c’est un groupe de dix étudiants de la même promo et un prof qui vient animer le groupe pendant une à deux heures. Et l’idée, c’est un peu de faire une introspection sur : qu’est ce qu’on vient de vivre ? Se le rappeler ensemble. Un exemple de PDD : on vient de passer trois mois à l’étranger pour notre entreprise. On est à la fin de notre troisième année d’études à l’Icam apprentissage et donc on vient prendre 2 heures en groupe de dix pour redéfinir un peu tous les moments clés et moments forts qu’on a vécu à l’étranger, souvent seul, dans des cultures différentes. Qu’est ce qui a été difficile ? Qu’est ce qui nous a plu ? Avec quoi on en revient ? Ça nous permet de prendre du recul sur ce qu’on venait de vivre et d’en tirer des leçons. Et je pense que c’est toujours bon de relire ce qu’on a vécu, savoir comment on a réagi à tel ou tel événement pour en tirer des leçons et pour apprendre à grandir.
Début de l’alternance après la deuxième année
Hubert Motte, ingénieur entrepreneur [00:05:28] – Lors de la deuxième année à l’Icam apprentissage, à partir de février, mars, avril, on commence à se pencher sur l’alternance. Dans quelle entreprise on va venir passer trois années en alternance en tant qu’ingénieur ? Donc là, vient le moment de se poser la question : vers quel métier d’ingénieur je m’oriente ? Et moi, il se trouve que j’aimais la partie confection produit. J’aimais le lien entre la créativité et le concret. Je me suis également penché sur les différentes entreprises qui pourraient m’intéresser et j’en suis assez vite venu à Décathlon. J’aimais là-bas un certain dynamisme d’esprit, une certaine jeunesse et aussi le fait que c’est une entreprise qui permet une certaine liberté pour que le salarié soit le plus épanoui et puisse donner le meilleur de soi. Et donc, j’ai décidé de m’orienter vers ce métier, créer des produits chez Décathlon.
L’alternance ingénieur chez Décathlon
J’ai eu la chance d’être pris et donc j’ai fait trois années d’alternance dans la marque de skis qui s’appelle Wedze, en Haute Savoie à Sallanches. Et mon patron était un diplômé Icam. J’étais parti pour trois années de confection de produits textile : les sous-vêtements et les pulls de ski chez Wedze. Quand on est ingénieur produits dans une marque comme Wedze, pour faire simple, on est garant du coût du produit -combien il va coûter-, de la qualité et des délais pour respecter au mieux le développement et les plannings. Alors, de ces trois années chez Décathlon, j’en garde énormément de choses : la capacité à travailler encore une fois en équipe, j’en garde ma première expérience en entreprise finalement, et un peu la démystification de : “ça y est, je suis dans une boîte, j’ai un rôle, je mets ma pierre à l’édifice avec tous les gens autour de moi”. Et ça fait du bien d’avancer là dedans, de casser un peu des idées toutes faites et de s’en faire sa propre idée. Et puis, d’y aller, de cheminer.
L’Experiment à l’étranger avec Décathlon
Hubert Motte, ingénieur entrepreneur [00:07:31] – A la fin de la troisième année d’alternance à l’Icam, je dois faire une une période à l’étranger. Ceux qui suivent le parcours intégré partent trois mois ou quatre mois, en expériment. Un projet perso monté pour aller vivre une aventure loin de chez soi, en autonomie. Nous, en alternance, on avait un équivalent plus professionnel entre guillemets. On devait partir avec notre entreprise à l’étranger pendant au moins trois mois. Moi, j’ai eu la chance de partir à Shanghai avec Décathlon, avec Wedze. J’ai travaillé pour le développement de produits dans des usines partenaires dans la région de Shanghaï, en Chine. Donc, c’était une expérience incroyable que de vivre dans cette ville et d’être référent de la marque sur des projets de développement. J’étais heureux d’aller voir concrètement l’impact de nos métiers, bien qu’on conçoive et qu’on fasse des premiers prototypes chez nous en France, dans les ateliers, ensuite, tout est bien réalisé là-bas. Et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à me questionner un peu, à me renseigner sur divers sujets et la Chine m’a permis une certaine prise de conscience. Dans mon métier d’ingénieur là-bas, j’allais voir les usines et j’étais assez marqué par la quantité de gens qui travaillaient dans ces lieux, pour beaucoup au milieu de nulle part, dans la campagne chinoise, pour confectionner des produits textiles simples à bas coûts. Et quand je voyais ces centaines et ces centaines de confectionneurs, tous à la ligne, je ne trouvais plus trop de sens humain. Je commençais à me poser ces questions là, à la fois être marqué par ça et pas trop comprendre le sens derrière tout ça.
Une prise de conscience écologique
Cette prise de conscience a commencé à me questionner un peu sur mon métier actuel et sur mon métier d’avenir. Certes, ça me plaisait le métier de confectionner des produits, de vivre en Haute Savoie et la vie qui va autour. Mais ça implique ce type de situation, c’est-à-dire 800 personnes dans une usine au milieu de la campagne en Chine. Et je me suis dit : “ben mince, il y a un désaccord en tous cas”. On pourrait sûrement mieux faire et ça manque de sens.
Les dernières années avec l’Icam
Hubert Motte, ingénieur entrepreneur [00:09:42] – Donc, à la fin des trois mois, je rentre à Lille et j’attaque ma quatrième année d’école d’ingénieur avec l’Icam. J’en arrive très vite à la cinquième année avec cette fameuse année où on fait la moitié de l’année en entreprise et la moitié en mémoire. Et moi, j’ai souhaité partir à l’étranger en mémoire. Il y a un certain nombre de partenariats qui est noué avec des écoles, des universités, autour du monde pour pouvoir aller y réaliser son mémoire de fin d’études autour d’un sujet d’ingénieur. C’est un peu comme un projet de fin d’études sur lequel on va travailler six mois, une problématique d’ingénieur et derrière six mois d’actions pour résoudre cette problématique.
Une dernière année en Erasmus
Donc je suis parti six mois seul à Bogota pour mon dernier semestre d’études, travaillé sur l’industrialisation d’un robot dans une université qui s’appelle la Javeriana, en plein centre de Bogota. Donc, on est en 2016. J’arrive à Bogota pour mon dernier semestre et je démarre assez vite mon projet de fin d’études. Je suis avec une équipe d’une dizaine de professeurs sur les métiers de l’ingénieur industriel et mon rôle est de définir un programme pour qu’un robot puisse faire des préparations de commande automatiques. Donc tous les jours, j’avance sur ce sujet et je me rends assez vite compte que j’ai pas mal de temps à côté de ce projet et que j’arrive finalement à résoudre la problématique. Et ce qui est génial parce que du coup, ça m’a permis de faire énormément d’autres activités.
Le projet solidarité qui fait sens entre Shanghaï et Bogota
Hubert Motte, ingénieur entrepreneur [00:11:15] – À l’Icam, on est, selon les années, obligé de faire des projets liés à la solidarité. Moi, j’ai eu l’occasion de donner des p’tit dej aux SDF de Lille, aussi de donner des cours d’informatique aux personnes âgées dans une maison de retraite. Et en Colombie, je me suis créé mon propre projet de solidarité. Donc tous les mercredis après-midis, je me rendais dans un quartier à 20 minutes à pied de chez moi, un quartier qui s’apparentait un peu à un bidonville. Et je faisais de l’animation des jeunes de 2 à 14 ans avec des copains d’un colloc, plus un collectif de Colombiens qui avaient monté l’opération. C’était une expérience très forte que de vivre ça. Pour faire simple, j’étais marqué par la quantité de déchets qui s’amassait dans ces quartiers défavorisés liée à la quantité de personnes qui avaient un quotidien assez triste pour, pour pas mal, qui avaient mon âge et qui n’avaient pas grand chose à faire de leur journée. Et je me suis dit : “il y a sûrement quelque chose à faire”. Il y a déjà beaucoup d’initiatives qui essaient de se monter et qui se montent pour agir face à ces deux problèmes que sont l’exclusion sociale et la pollution, au même endroit finalement. Et si moi je mettais aussi ma pierre à l’édifice ? Ça pourrait avoir du sens. Je commençais à me questionner en fait là-dessus.
Cette deuxième graine, entre guillemets, après la Chine, ça nourrit fortement mon questionnement. Qu’est ce que je vais faire après l’Icam ? Est ce que je continue mon métier ou est ce que je crée un autre métier ? Donc d’un côté, chez Décathlon, j’avais adoré travailler sur la confection de produits, connecter créativité et concret du produit. En revanche, j’avais fini par me rendre compte qui manquait une certaine cohérence avec qui je pensais être, un alignement. Je pense que si on veut changer le monde à notre échelle, dans le bon sens, il faut arrêter de produire des tonnes et des tonnes de produits à l’autre bout du monde dans ces fameuses usines. On peut penser les choses autrement. On a énormément de matière dans nos régions. On a des gens qui sont en difficulté et on pourrait participer à les aider. Et du coup, j’ai commencé à m’orienter vers ici. Je me suis inventé un nouveau métier qui est de continuer à faire ce que j’aime, faire des produits mais avec un impact positif, en recyclant des matières qui sont déjà dans nos régions et dont on ne sait que faire, des déchets et en générant de l’emploi solidaire chez nous parce qu’il y a aussi des gens en galère chez nous.
Le diplôme d’ingénieur obtenu
Hubert Motte, ingénieur entrepreneur [00:13:49] – Donc, fin de l’été 2016, je rentre en France, je repasse à Sallanches pour clôturer mes dernières semaines chez Décathlon et je rentre ensuite à Lille pour clôturer mes dernières semaines à l’Icam. Et enfin, le diplôme d’ingénieur. A ce moment-là, je suis encore en questionnement. Décathlon me propose un job chez Wedze dans le développement des chaussures de ski. Et je commence à me dire :”voilà, maintenant il va falloir se lancer. Est ce que j’entreprends vraiment ce que j’ai souhaité mettre en place ?”. Donc, en septembre 2016, diplôme en poche, je prends de la hauteur sur ce que je viens de vivre. Et puis je finis par me dire que si je ne vais pas au bout de mes idées, forcément un jour je serais frustré de ça. Alors certes, c’est déjà gratifiant que d’avoir son entreprise qui nous propose de rester. C’est alléchant d’avoir un boulot au milieu des montagnes avec un bon salaire sur des produits sexy comme le ski. Mais l’important est peut être davantage l’alignement, avant tout. L’alignement avec des valeurs connectées à ce qu’on aime faire et ce qu’on sait faire. Donc, j’avais envie de plus agir pour un combat.
Le choix de devenir ingénieur environnement
Hubert Motte, ingénieur entrepreneur [00:15:07] – Et mon combat en l’occurrence, c’était de remettre plus de sens, plus de bon sens dans nos manières de confectionner et de réaliser des produits. J’avais eu cette expérience en Colombie mais je m’étais rendu compte que finalement, il n’y avait pas besoin de partir si loin pour se rendre compte que la pollution et l’exclusion sociale sont des problèmes, même chez nous, dans nos pays développés, même en France. Donc, le tout c’était de réussir à recycler des déchets et générer de l’emploi solidaire ensemble. J’avais une relation particulière avec un de mes profs de FH (Formation Humaine) qui m’a aidé justement à me questionner sur l’après Icam. Et on a passé deux fois deux heures à réfléchir ensemble. En tout cas, il m’a donné les clés pour bien réfléchir. Et ça, ça a participé au choix que j’ai fait, une fois le diplôme en poche. Est ce que choisir un métier classique, conventionnel ou est ce que choisir l’aventure et si l’aventure quoi ? Quel sens donner à tout ça? Et quelle cohérence avec qui je suis vraiment ?
Au revoir Décathlon, Bonjour La vie est belt
Du coup, à ce moment-là, je décide de me lancer pleinement, de remercier Décathlon et de leur dire que pour l’instant, je me lance sur ce projet. Et ce projet, c’est La vie est belt. Donc, l’envie de connecter confection de produits et sens, impact positif. Pourquoi belt ? Parce qu’on fait des ceintures. Donc l’envie, c’est de partir d’un déchet. On parle d’un pneu de vélo usé. C’est un déchet qui est très peu recyclé dans nos régions. Sur l’Europe, c’est plus de 10 millions de pneus de vélo qui sont incinérés tous les ans. Nous, on les transforme en une ceinture. Elles sont confectionnées par des personnes en situation de handicap dans une structure adaptée qui est partenaire du projet qui s’appelle AlTereos qui est à Tourcoing. En France, il n’y a jamais eu autant de personnes en situation de handicap qui étaient en quête d’une activité professionnelle. Donc, c’est également un vrai sujet d’un point de vue solidaire, et on doit être beaucoup à proposer des solutions pour essayer de résoudre ces problématiques. J’aime bien dire que l’Icam nous apprend à être débrouillard. Et j’entend par là : apprendre à résoudre des problématiques, à chercher les informations, à étudier différentes solutions, différents thèmes, différentes matières. Il nous apprend aussi à être audacieux, à tester les choses, surtout à travers les projets qu’on peut vivre à travers l’Icam, la vie associative aussi. Ça nous apprend aussi à travailler en équipe et à mener à bien un projet est toujours la même chose : à répondre à une problématique.
Conclusion du témoignage « Parcours d’ingénieurs »
Camille Schneller [00:17:40] – Vous venez d’écouter le premier épisode du podcast « Parcours d’ingénieur ». J’espère que cet épisode vous a éclairé sur le quotidien et les défis qu’un ingénieur entrepreneur peut rencontrer. Vous pouvez retrouver tous les épisodes de cette série sur toutes les plateformes de podcasts. L’Icam forme des ingénieurs généralistes. Il y a six campus en France et cinq à l’étranger, en Inde, en Afrique centrale et au Brésil. Et si vous souhaitez en savoir plus sur les formations d’ingénieur proposées à l’Icam, je vous invite à visiter le site web Icam.fr et à nous rencontrer.
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