Valentin : un parcours international et professionnalisant à l’Icam jusqu’à son premier CDI dans les énergies renouvelables
8 Mar 2021
Valentin Vanny est diplômé de l’Icam site de Paris-Sénart depuis septembre 2020. Il a suivi un parcours semé d’expériences professionnelles enrichissantes dans un grand groupe, L’Oréal, en stage puis en alternance. Il a également bénéficié de nombreuses expériences à l’étranger qui lui ont permis de mûrir son projet professionnel et son désir de travailler dans un milieu international et trouver du sens à son travail. Il revient sur ses 5 années vécues à l’Icam jusqu’à son poste actuel en CDI depuis quelques mois, chez GE Renewable Energy.
Valentin, quel parcours as-tu suivi à l’Icam site de Paris-Sénart ?
J’ai démarré l’Icam à la rentrée de septembre 2015. J’ai un parcours un peu spécifique : j’ai commencé par deux années en parcours intégré, qui correspondent à une classe préparatoire PTSI/PT. C’était donc deux ans de cours plutôt théoriques. A la suite de ces deux années, j’ai choisi, avec l’approbation de mes directeurs des études, de basculer en parcours apprentissage de manière exceptionnelle. J’ai fait ce choix parce que je voulais, à la suite de ces deux ans, suivre un parcours moins théorique et découvrir le monde du travail plus rapidement.
Parcours apprentissage : comment ce choix s’est-il concrétisé ?
C’est grâce au stage que j’ai réalisé en fin de deuxième année que mon désir de rejoindre le parcours apprentissage s’est réellement confirmé. J’ai en effet réalisé un stage de dix semaines chez L’Oréal dans le nord de la France en production sur un sujet d’amélioration continue, qui m’a énormément plu. J’ai adoré être sur le terrain !
A la suite de cette expérience professionnelle, L’Oréal a décidé de me faire à nouveau confiance pour un contrat de trois ans en alternance . Je suis resté dans le même service de production mais j’ai travaillé cette fois-ci sur du pilotage de projets stratégiques tels que l’implantation de nouvelles lignes de conditionnement, le pilotage de projets d’amélioration ou sur le management de la performance (…) mais aussi sur du déploiement d’outils 4.0 tels que des écrans tactiles, des outils de business intelligence et enfin la gestion de la planification à court terme.
Tu as un profil très international, peux-tu nous en dire plus à ce sujet ?
Effectivement, j’ai eu la chance d’avoir un cursus très international puisque j’ai aussi réalisé quatre mois de mission internationale entre la troisième et quatrième année aux États-Unis à New York, à L’Oréal, où j’ai travaillé en production sur des sujets d’amélioration continue. La mission internationale est une mission obligatoire dans le cadre du parcours apprentissage.
Par la suite, de février à fin juin 2020, j’ai eu la chance de faire un semestre d’études à Toronto, à l’Université Ryerson, plus axé en recherche. C’est un domaine que je ne connaissais pas : j’ai donc beaucoup appris dans le domaine de l’ingénierie durable, ce qui fait le lien avec mon expérience actuelle. J’ai pu m’imprégner d’une nouvelle culture et c’était très enrichissant !
Que retiens-tu de ces 5 années à l’Icam ?
L’Icam m’a beaucoup apporté. Dès la première année, je me suis beaucoup investi dans la vie associative. J’étais dans le bureau de promotion dès la première année : ça m’a permis justement d’être force de proposition, de créer des évènements et de créer des projets en lien avec ma promotion. Et à la suite, c’est allé très crescendo ! L’année suivante, en deuxième année, je suis devenu membre du Bureau des Arts, où j’étais responsable du journal interne de l’école. Ensuite, j’ai pris la présidence du Bureau des Arts. Par la suite, j’ai pris le poste de responsable de communication du BDE, Bureau des Etudiants. J’ai également eu la chance d’être à la tête de l’équipe d’organisation d’un des plus gros événements étudiants, les InterIcam, avec 4 jours de sport et d’activités festives avec des étudiants de tous les sites Icam. C’était très plaisant !
Ces expériences associatives à l’Icam m’ont beaucoup apporté sur le plan humain. C’est la capacité à gérer la complexité, c’est-à-dire mêler la complexité de la vie associative avec la complexité des études. C’est une vraie force.
De plus, le site de Paris-Sénart est un campus avec de belles opportunités d’innovations : avec mes camarades, on a eu la possibilité de proposer, d’innover et de faire de belles choses sur le site, avec l’aide des collaborateurs qui nous ont bien soutenus !
Tu as été diplômé en septembre 2020. Que fais-tu aujourd’hui ?
Au départ, je souhaitais poursuivre chez L’Oréal, à l’international. Des opportunités se sont présentées à moi, mais avec le Covid, mes plans ont changé, les frontières se sont fermées et l’opportunité de faire des demandes de visa n’était plus possible.
Au vu de la situation sanitaire actuelle, j’ai préféré me réorienter sur autre chose en France. J’ai postulé à 3 offres dans plusieurs secteurs : e-commerce, maroquinerie de luxe et dans l’énergie. J’ai pesé les pour et les contre, et mon choix final s’est porté sur une offre en CDI qui me proposait des missions avec de nombreux challenges dans les énergies renouvelables, chez GE. Il s’agit d’un poste de Leadership Program dans les métiers Opérations (Supply Chain, Manufacturing, Lean, QEHS).
Leadership Program à GE : une possibilité d’évolution rapide
Qu’est ce que ce Leadership Program ? C’est un programme de développement interne, qui permet de diversifier ses connaissances et de renforcer ses compétences par le biais de trois rotations, sur deux ans en tout.
Je trouve cette opportunité intéressante pour un début de carrière : pouvoir évoluer sur trois métiers différents, trois missions différentes et continuer à apprendre chaque jour ! On a la possibilité, à travers ce programme, de mener des projets hyper exigeants, et à côté de ces missions, on a des formations relatives au business général avec des matières comme la finance ou le management.
Il y a également des opportunités à l’international, c’est exactement ce que je recherchais ! A l’issue de ce Graduate Program, programme interne propre à GE, qui condense presque 6 à 7 ans de carrière en 2 ans, on peut devenir par exemple responsable de service si je prends en exemple une Alumni aujourd’hui en charge du Lean de l’usine !
Ce programme a été conçu pour des jeunes, qui, comme moi, souhaitent continuer à apprendre à l’issue de leurs études, tout en travaillant. Ça fait un réel lien avec l’alternance que j’ai vécue pendant 3 ans. J’aime beaucoup avoir ce côté opérationnel tout en continuant à me former sur de nouvelles choses.
Finalement, dans ce travail, les missions qui me sont confiées ont un vrai sens et un réel intérêt pour la société. On fabrique des nacelles d’éoliennes maritimes les plus puissantes au monde : c’est l’avenir !
Comment se sont passés tes premiers mois au sein de GE ? Que fais-tu exactement ?
Pour cette première rotation, j’occupe le poste d’Ingénieur Industrialisation. Je suis rattaché justement au service Advanced Manufacturing, production de pointe ou simplement Industrialisation. En ce moment, le projet sur lequel je travaille consiste à préparer l’usine de Saint-Nazaire à produire d’un nouveau type d’éolienne, qui est la plus puissante éolienne offshore en opérations au monde aujourd’hui.
Quand j’ai démarré les premières semaines, c’était assez dur. Il y avait énormément de choses à assimiler. Je devais vite m’adapter, réagir, proposer et répondre assez rapidement aux exigences du poste.
L’Icam nous forme à être ingénieurs généralistes, pas spécialistes dans un domaine en particulier, mais j’ai réussi à m’adapter progressivement. A partir de décembre, j’ai pris davantage confiance en moi et aujourd’hui, j’ai beaucoup plus d’ impact sur mes projets !
Ce qui est intéressant dans ce Leadership Program, c’est la possibilité d’agir, proposer, de faire des choses impactantes, même en début de carrière. Et la capacité à innover, c’est quelque chose que j’ai eu la chance d’expérimenter à l’Icam tout au long de mes études !
Dans quel état d’esprit es-tu aujourd’hui ?
Je suis très heureux aujourd’hui du poste que j’occupe et je ne regrette pas d’avoir changé totalement de secteur d’activité. Cela m’a justement permis de mettre à contribution ce que j’ai appris chez L’Oréal, mais aussi d’apprendre d’autres choses chez GE. Ils ont une culture assez forte du lean management, avec une vision très axée résultats.
J’espère continuer, à l’avenir, à multiplier mes expériences professionnelles à l’international : pouvoir découvrir d’autres manières de travailler, d’autres manières de manager, de gérer des conflits, de trouver des solutions ou encore d’affronter d’autres points de vue que le mien. Aujourd’hui, je travaille en distanciel avec des espagnols et chinois, demain en présentiel ?
La seconde chose qui me plaît dans les expériences à l’international, c’est le côté culturel et humain. Le fait de s’immerger dans une autre culture, c’est tellement enrichissant en tant qu’être humain ! En plus de se donner à fond au travail, on vit les choses à 200 à l’heure sur son temps personnel. Le sentiment de découverte perpétuel me fait vivre les choses plus intensément et me font sortir de ma zone de confort. En tout cas, c’est ce que j’ai ressenti aux Etats-Unis et au Canada !